mais il présente des zones avec des fortes caractéristiques communes.

 

Des pratiques à retravailler

Le rapport met en avant les ZI de par leurs particularités agronomiques, climatiques économiques, infrastructurelles et démographiques. Leurs principaux points faibles aujourd’hui sont leurs moindres rendements, la présence de sols peu profonds et également l’impact important des intempéries sur la production.

 

Le système de production actuel, basé pour la plupart sur le modèle de production « grandes cultures » avec une gestion de l’eau jugée inadaptée, une simplification des rotations et peu de diversification des cultures, favorise le déclin des ZI, selon le rapport.

 

De plus, cette problématique est amplifiée par des soutiens des pouvoirs publics que le rapport qualifie d’insuffisants.

Rôle des pouvoirs publics

Pour chacune des faiblesses des pratiques actuelles, le rapport « évoque des pistes de transformation et d’adaptation » dans le but de faire évoluer le modèle actuel vers une agriculture viable.

 

Le recours à des pratiques telles que « l’agriculture de conservation, au semis sous couvert (trèfle sous blé), au semis avec écartement des rangs (pour désherbage mécanique), à la couverture hivernale (féverole pour lutte contre l’érosion), ou encore à l’agriculture de précision (pour limiter les intrants) » sont à approfondir. « Dans le cadre de ces évolutions de pratiques culturales, une aide à l’acquisition de certains matériels faciliterait la gestion de l’hétérogénéité des sols (pulvérisateurs, travail du sol…). » D’autres pistes comme la consolidation des activités d’élevage dans les ZI ou l’utilisation du foncier mieux partagée restent à explorer.

 

Est également évoquée la nécessité de « partager des pratiques agricoles, de diversifier les productions et les métiers » pour que ces territoires fortement impactés par l’évolution démographique et climatique puissent maintenir la tête hors de l’eau.

 

Enfin, le rapport met en avant le rôle des pouvoirs publics dans l’apport de moyens nécessaires aux axes d’amélioration proposés, en suggérant « une meilleure approche des aides de la Pac » et la mise en place de grand plan d’investissement. « Les politiques publiques d’accompagnement des ZI doivent s’enraciner et se développer sur le territoire. »

 

(1) Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux.

(2) Mesures agroenvironnementales et climatiques.

(3) Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises.