En mars, le ministère de l’Agriculture a présenté aux syndicats différentes alternatives d’évolution des aides du premier pilier pour la prochaine Pac de 2023. Des propositions qui sont toujours à l’étude et ne sont pas encore tranchées, mais qui font réagir.

 

La Confédération paysanne, notamment, ne trouve pas son compte dans ces propositions, et reproche un « manque d’ambition global pour soutenir les actifs paysans et la transition agroécologique ».

Pas assez pour les petites fermes

Le syndicat, qui militait en faveur d’une aide forfaitaire aux « petits agriculteurs », d’un paiement redistributif renforcé et de la convergence des aides à 100 % d’ici à 2027, s’inquiète de ne pas retrouver ces requêtes dans les scénarios mis sur la table.

 

De même, la proposition de créer une aide couplée « au maraîchage » est insuffisante pour la Confédération paysanne, qui réclame une aide couplée pour les fruits et légumes frais intégrant l’arboriculture et excluant les serres chauffées.

 

Enfin, la possibilité de modifier l’attribution de l’aide aux bovins allaitants conduirait à « achever les éleveurs déjà en pleine crise de revenu », alerte le syndicat.