Le 16 avril dernier, le ministère de l’Agriculture recevait à nouveau les parties prenantes des négociations de la Pac, pour un dernier tour de table sur leurs revendications (les retrouver dans À la Une de La France agricole du 19 mars). Lesquelles restent fortement divergentes, entre partisans d’un rééquilibrage des aides ou, au contraire, d’un statu quo. Le ministre Julien Denormandie devrait rendre les « premiers arbitrages structurants » sur les aides du premier pilier de la Pac d’ici la fin du mois d’avril, qu’il annoncera lors d’un très prochain conseil supérieur d’orientation (CSO) élargi. Ses positions sur le paiement redistributif (10 ou 20 % du budget), la nouvelle aide bovine à l’unité gros bétail (UGB) et les nouveaux écorégimes sont particulièrement attendues. Les concertations se poursuivront en mai avec les syndicats pour affiner les critères d’attribution de ces aides. Il restera le gros morceau du deuxième pilier qui pourrait être négocié en juin avec les parties prenantes, a indiqué le ministère. L’objectif étant que le plan stratégique national (PSN) soit finalisé « à l’été ». En parallèle, les négociations se poursuivent à Bruxelles, avec des échéances importantes attendues fin avril notamment sur la part du budget Pac à accorder aux écorégimes. S. B.