« À l’approche de la “maturité fourrage”, c’est l’évolution du remplissage du grain qui entraîne l’élévation de la teneur en matière sèche (MS) de la plante entière », rappelle Arvalis. Sur une plante de taille supérieure à 2,50 m mais avec un épi peu rempli (moins de 100 grains), la teneur en MS ne dépassera 30 % que « lorsque plus de la moitié de ses feuilles seront complètement desséchées (couleur brune) », précise l’institut. À l’inverse, un maïs de moins de 2 m avec un épi bien rempli (plus de 300 grains) « verra sa teneur en MS davantage dictée par la maturité du grain que par l’état de son appareil végétatif ».
Le bon compromis
Arvalis rappelle l’objectif, en conditions normales de végétation, d’ensiler un maïs autour de 32 ou 33 % de MS plante entière, « quel que soit le profil de la variété. C’est le meilleur compromis entre le rendement, la valeur alimentaire et les conditions de conservation au silo ».