« Il y a quelques années, la profession a réalisé que sur le terrain et dans les médias, on ne communiquait pas assez, ce qui aboutissait parfois à de la violence, notamment au sujet des phytos, rappelle Bruno Cardot, agriculteur à Moÿ-de-l’Aisne. On ne pouvait plus continuer à travailler seul dans notre coin. Les Français devaient savoir ce qu’il y avait dans leur assiette ! Or j’adore faire de la vulgarisation et de la pédagogie. Pour en parler, j’ai fait des portes ouvertes, salons ou foires au niveau départemental ou national. Ambassadeur pour Intercéréales, j’ai aussi suivi une classe de la Région parisienne toute une année ! »

« Mais souvent les jeunes et le public que l’on souhaite toucher sont davantage sur les réseaux sociaux. Depuis 2019, je suis donc sur Twitter. Et même si je m’expose, en jouant la carte de l'humour et de l'autodérision, je suis très peu embêté. Régulièrement formé, notamment dans le cadre du Certiphyto, je dois être plus pointu et tout “sourcer” pour préparer mes vidéos. J’ai donc suivi “Positif par nature” de Corteva, qui, avec un format pratique et rapide, m’a apporté des outils en plus pour communiquer. »

« Sur ce sujet, il ne faut pas hésiter à faire un parallèle avec la santé humaine : je soigne mes plantes, le pulvérisateur est l’infirmier et le local phyto, la pharmacie. Notre métier est compliqué et il ne faut pas avoir un langage trop technique mais plutôt un niveau de CM2 . Et je ne crains pas de montrer ce que je fais. J’ai créé par exemple tout un “thread” vidéo sur le pulvérisateur. J’informe entre autres qu’il contient 98 % d’eau ou que dans 20 % des cas, il contient des engrais ! »