« La décision brutale, unilatérale et illégale du groupe O.N.E (exploitant de la marque Cocorette, dont l’actionnaire principal est le groupe Noriap) de mettre fin à ses prestations pour le compte de Poulehouse précipite la société́ dans une crise qui pourrait lui être fatale », alerte la jeune entreprise sur son site internet.

 

Créée en 2017, Poulehouse commercialise des œufs « qui ne tuent pas les poules ». Ces dernières ne sont plus abattues, mais passent leurs vieux jours dans une « maison de retraite ».

Une décision qui s’oppose aux obligations contractuelles

Cet arrêt des prestations « force » Poulehouse à abandonner sa collecte de fonds, lancée dans le cadre d’un financement participatif, explique-t-elle. « Cette situation nouvelle contraint la société à se mettre en procédure collective notamment pour obliger le groupe Cocorette/Noriap à honorer ses obligations contractuelles. »

 

« Le management visionnaire de la direction de Cocorette » avait pourtant, depuis 2019, permis à la société « d’accéder à des outils de production et logistiques adaptés », regrette Poulehouse.

Une collecte de fonds de 30 000 euros est lancée

Afin de « faire face aux frais futurs de procédure que ce contentieux va engendrer et de financer les surcoûts opérationnels que la société va rencontrer (augmentation des coûts de transport, dépenses dans les bâtiments…) », Poulehouse a lancé une cagnotte de 30 000 euros sur la plateforme de financement participatif Leetchi. Elle appelle également les consommateurs à acheter ses œufs lorsqu’ils sont trouvables en magasins.

 

Dans un courrier adressé à

Le groupe O.N.E. et ses actionnaires ont pris connaissance des propos tenus par voie de presse par PouleHouse à leur encontre, qui sont contraires à la réalité des faits. Le groupe O.N.E. s’est comporté comme un promoteur du projet PouleHouse en ce qu’il correspond aux valeurs qui sont les siennes depuis l’origine. Il a joué le rôle de vecteur de celui-ci auprès des éleveurs qui ont sa confiance, et a mis à disposition ses capacités de production et de logistique. Pour autant, face à ces nombreux efforts d’accompagnement, le groupe O.N.E s’est régulièrement trouvé confronté à des défauts de paiement de la part de PouleHouse, l’amenant à devoir rediscuter des modalités de poursuite du partenariat, sans rester fermé à aucune solution de sortie, pourvu que PouleHouse soit en mesure de remédier à ses défaillances. Tel est toujours l’état d’esprit du groupe O.N.E. à ce jour. C’est donc à tort que, dans ses communications, PouleHouse soutient qu’elle aurait fait l’objet d’une décision « brutale, unilatérale et illégale » de mettre fin à ses prestations, « en contradiction totale avec les contrats signés », ce qui l’aurait placé en « procédure collective (…) pour obliger le groupe (…) à honorer ses obligations ». Ces écrits, rédigés sans discernement et en méconnaissance du droit, portent incontestablement atteinte à l’honneur et à la considération des intéressés, alors que les contrats n’ont pas été rompus. Ils contribuent par ailleurs à décrédibiliser le travail réalisé depuis des décennies par le Groupe O.N.E. au bénéfice des éleveurs, à l’égard desquels PouleHouse est en défaut, et au-delà d’eux de toute la filière avicole. Par conséquent, le groupe O.N.E. et ses actionnaires réservent tous leurs droits, notamment celui de déposer une plainte avec constitution de partie civile entre les mains du Doyen des juges d’instruction du Tribunal Judiciaire compétent, pour des faits de diffamation publique, visant nommément MM. Fabien SAULEMAN, en sa qualité de Président de PouleHouse et Directeur de la publication.