La réintroduction des deux ourses annoncée par François de Rugy n’a pas encore eu lieu, selon les éleveurs des Pyrénées-Atlantiques. Mais ces derniers l’attendent de pied ferme et se relaient pendant la nuit pour guetter tout éventuel lâcher.
« Nous accourrons tous sur les lieux »
« Nous restons mobilisés, indique Olivier Maurin, de la Fédération transpyrénéenne des éleveurs de montagne (FTEM). Si les prédateurs doivent être lâchés, nous accourrons tous sur les lieux pour effaroucher les animaux afin qu’ils quittent notre vallée. »
Selon les éleveurs, il reste peu de temps pour lâcher les deux ourses. Il faut qu’elles puissent trouver une tanière avant l’arrivée du mauvais temps en montagne. Sinon elles risquent de chercher à se nourrir dans la vallée avant de chercher « un logement » pour passer l’hiver.