Pour l’association Ferus, cette affiche constitue « une nouvelle étape dans la stratégie de violence des anti-ours ariégeois ». Les militants ont d’ailleurs informé la préfecture du département en demandant à l’État d’assurer sa mission de protection de l’ours brun en tant qu’espèce protégée et menacée.
Ils appellent les randonneurs à la vigilance pour détecter de possibles comportements et actions contre l’ours et estiment que « les opposants à l’ours sont bien plus dangereux que les ours qu’ils dénoncent. » Bref, le climat est de plus en plus délétère entre les pro- et anti-ours.

Des bergers tués par les ours en Roumanie
C’est une pression supplémentaire pour les éleveurs qui doivent faire face à une augmentation de la prédation par rapport à l’année dernière. « Ma crainte vis-à-vis des prédateurs, c’est qu’il y ait un dérapage », indiquait Michèle Boudoin, présidente de la Fédération nationale ovine (FNO) le 19 août à l’émission « C’est dans l’air » sur France 5.
« En Roumanie, des bergers ont été tués par les ours au cours de ces dernières années. Nous ne voulons pas éradiquer les prédateurs, mais il faut installer une situation de réciprocité. C’est-à-dire, dès qu’un animal « délinquant » s’attaque à nos brebis, on doit pouvoir lui tirer dessus pour lui montrer qu’il y a du danger à s’approcher de nos troupeaux. »