L’ours Goiat sème le trouble dans les élevages, aussi bien du côté français que du côté espagnol depuis qu’il a été lâché en 2016. À tel point que les autorités catalanes envisageraient de le retirer des Pyrénées.

 

Interrogée par l’AFP, la porte-parole du ministère régional catalan chargé de l’Environnement, a indiqué que le plantigrade « a un comportement anormal, de prédateur excessif, et s’en prend à des animaux que les ours n’attaquent pas normalement, comme les chevaux, les poulains et les juments à proximité d’habitations et de villages. »

Un comportement étrange

Le président de la Fondation ours brun, Guillermo Palomero, a reconnu qu’il était « étrange qu’un ours tue des chevaux adultes ».

 

En attendant, Goiat poursuit ses forfaits. En France, la préfecture des Hautes-Pyrénées a reconnu que l’animal était responsable de trois attaques au début de mai.

 

Les associations environnementalistes Cap Ours, réunies le 25 mai à Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, considèrent de leur côté qu’il n’y a pas d’ours à problèmes. Elles appellent à participer aux consultations pour s’opposer à l’effarouchement des ours. Elles réaffirment que la solution pour la cohabitation des plantigrades avec les troupeaux passe par les mesures de protection des troupeaux.