Dans un communiqué du 25 septembre 2019, l’association annonce que le bilan des indemnisations devrait tomber bientôt. Selon elle, ce résultat qui laisserait penser que les ours auraient tué deux ou trois fois plus de brebis que les années précédentes « n’a aucun sens ».

La bonne foi des éleveurs mise en cause

L’association met en cause les expertises et la bonne foi des éleveurs et estime que « toute bête morte de cause indéterminée en zone de présence d’ours est systématiquement indemnisée au titre des dégâts d’ours. »

 

Le montant des indemnisations est lui aussi pointé du doigt. « Les éleveurs qui font actuellement l’effort de protéger leur troupeau se demandent s’ils vont continuer », indiquent les militants. Or, si la grille des indemnisations a été revalorisée cet été, elle était restée pendant six ans sur les mêmes tarifs.

« Trois moyens de protection nécessaires »

Au sujet de la conditionnalité de l’indemnisation à la protection des troupeaux, Ferus estime que l’État promeut « des systèmes incohérents ». Mettre en œuvre seulement deux moyens de protection n’est pas suffisant. Selon eux, les trois (présence de berger, regroupement du troupeau, présence de chien de protection) sont nécessaires et le salut de l’élevage passe par la formation des bergers et des éleveurs aux techniques de protection.