« Nous avons rappelé que les mesures de protection avaient des limites, explique Olivier Maurin, éleveurs dans les Pyrénées-Atlantiques. S’il y a des zones où il n’y a pas de problèmes, c’est qu’il n’y a pas d’ours. » Le président de la République a assuré les professionnels de son soutien pour la défense de l’agriculture pyrénéenne et de ses filières courtes offrant des produits de qualité.

 

Le groupe souhaite en particulier que des études soient conduites dans les zones de fortes pressions. Dans quel but ces études ? Pour identifier les prédateurs qui posent le plus de problèmes à l’élevage. « Nous souhaitons le retrait de ces animaux du territoire », insiste Olivier Maurin.

 

Emmanuelle Wargon a reconnu qu’il fallait un lien plus direct avec le terrain pour travailler sur des pistes d’amélioration. Les éleveurs ont aussi demandé et obtenu que le renoncement à de nouvelles réintroductions d’ours soit écrit noir sur blanc, ce qui n’a jamais été encore été fait.

Plus de poids pour les élus locaux

« Nous voulons aussi que nos élus locaux soient davantage écoutés, consultés et retrouvent leur pouvoir de décision, notamment au sein du groupe ours », déclare Olivier Maurin. Celui-ci a d’ailleurs boycotté à la fois par les éleveurs et les associations au cours de l’année 2019.

 

Les éleveurs, qui sentent que le pastoralisme est en danger, travaillent actuellement aussi pour la transhumance soit reconnue au patrimoine mondial de l’Unesco. « La Grèce, l’Autriche, l’Italie sont parvenues à le faire reconnaître. Nous espérons que notre dossier que nous préparons avec l’Espagne et l’Albanie sera aussi retenu », déclare Olivier Maurin.