Pour la Confédération paysanne, l’effarouchement des ours est une affaire de spécialiste. En conséquence, la décision du Conseil d’État du 4 février 2021 d’interdire en partie les tirs d’effarouchement les conforte sur leur position.
« Conformément à l’article L113-1 du code rural, le gouvernement seul doit intervenir activement pour protéger les troupeaux », explique le syndicat dans un communiqué du 10 février 2021.
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Des résultats probants
« En 2019 et en 2020, plusieurs opérations ont été menées par des brigades de l’Office français de la biodiversité, observe la Confédération paysanne de l’Ariège. Sans être miracle, ces opérations ont commencé à donner des résultats qui semblent probants. »
Selon l’organisation syndicale, le manque de moyens humains s’est ensuite fait ressentir. Elle souligne d’ailleurs avoir alerté de cette situation lors de la réunion « feuille de route ours et pastoralisme » qui s’est tenue en novembre 2020.
Le syndicat réitère sa demande de moyens humains et financiers, pour que « ces tirs d’effarouchement puissent se faire désormais dans des conditions conforment à la loi. Dans l’objectif de faire baisser la prédation. » Les militants insistent aussi sur leur opposition à tout nouveau lâcher.
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