Après la mise au point des solutions de monitoring pour les troupeaux de vaches laitières, ce sont désormais les jeunes bovins qui intéressent les ingénieurs et zootechniciens en charge de développer ces technologies. L’objectif est de préparer la carrière de la future productrice, en lui assurant une surveillance pointue et une alimentation adaptée de sa naissance jusqu’à sa première lactation. Et la marge de progression est importante car le suivi des veaux passe souvent au second plan dans une exploitation laitière. Faute de temps et avec un main d’œuvre qualifiée qui se fait de plus en plus rare, l’éleveur n’intervient généralement sur ses veaux que lorsque les maladies sont déclarées et impactent déjà son potentiel. Que ce soit les diarrhées pendant les premiers jours de vie ou les maladies respiratoires lors de la mise en groupe, pour traiter les maladies des veaux, chaque heure compte. Réagir le plus tôt possible, c’est minimiser les frais vétérinaires et augmenter les chances que l’animal s’en sorte sans séquelle. L’arrivée de l’intelligence artificielle va permettre d’intervenir avant même l’arrivée des symptômes avancés. Ces nouvelles technologies sont encore balbutiantes mais elles sont pleines de promesses, que ce soit pour le confort de l’éleveur, le bien-être des jeunes bovins ou les gains de productivité attendus pour la future carrière de la génisse.