« En janvier, l’intensité de la recharge des nappes phréatiques diminue. La situation reste généralement satisfaisante mais se dégrade légèrement avec 46 % des niveaux au-dessus des normales mensuelles », constate le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans un communiqué de presse diffusé ce mardi 13 février 2024.

À la même période, les niveaux des nappes inertielles restent en hausse. En parallèle, la recharge ralentit, voire s’arrête, sur de nombreuses nappes réactives.

« L’évolution dépendra de la pluviométrie »

Au 1er février 2024, l’état des nappes est jugé correct sur une grande partie du territoire. Les nappes réactives affichent le bilan le plus favorable en raison du début de période de recharge arrosé. A contrario, les nappes inertielles du Sundgau, du couloir de la Saône, du Sud-Sud-Est et de la Corse sont dans une situation défavorable avec des niveaux bas à très bas.

Au 1er janvier 2024, la recharge des nappes phréatiques est en perte de vitesse mais reste néanmoins satisfaisante. (©  BRGM)

Les tendances et l’évolution de l’état des nappes cet hiver va dépendre la pluviométrie. « Ce début de recharge hivernale permet d’espérer des niveaux satisfaisants en sortie d’hiver sur une grande partie du territoire. Cependant, en cas de précipitations insuffisantes en fin d’hiver, l’état des nappes pourrait se dégrader rapidement sur les nappes réactives et lentement sur les nappes inertielles », explique le BRGM.

Les nappes du Sud-Est seront particulièrement surveillées d’un étiage sévère et de l’absence d’épisodes de recharge suffisamment importante.