« L’idée de tuer des loups ne satisfait personne, mais cela devient une nécessité absolue », estime la FNDP dans un communiqué publié le 30 septembre 2019.

 

L’association de défense du pastoralisme insiste sur l’objectif visé : zéro prédation et non pas zéro loups. Selon elle, « c’est une nécessité sociale face à une situation imposée aux éleveurs. » Elle rappelle le bilan de l’année 2018, qui recensait 12 500 animaux domestiques tués par les loups « sans parler des blessés et disparus, qui touchent indistinctement les gros élevages comme les plus petits, alors que 92 % des troupeaux attaqués sont des troupeaux protégés. »

Préserver l’élevage de plein air

La FNDP déplore aussi la « défense inconditionnelle des loups », ou « la partialité de certains membres du conseil scientifique du Groupe national loup, dont son président », et que « l’utilité des tirs soit abusivement remise en cause sans base sérieuse ».

 

Sur ce dernier point, l’association retient le travail de synthèse de Michel Rivelin, auteur de l’essai « Les enjeux du pastoralisme face au loup ». Celui-ci estime que « non seulement la régulation n’augmente pas la prédation sur les troupeaux, mais surtout elle est la seule façon pour la diminuer. »

« Affirmer le contraire est une idée fausse qui ne relève pas du domaine scientifique mais de la simple opinion », martèle la FNDP, qui insiste sur « l’urgence à préserver l’élevage de plein air en France. »