Le collectif « Pâturage et biodiversité » (1) se demande ce qu’il faut « penser du nouveau nombre de 921 loups » annoncé par le préfet de l’Auvergne-Rhône-Alpes lors de la réunion du Groupe national loup (GNL) le 27 juin 2022. « Est-il sous-évalué de 25 % comme l’estimation de 2021 ? » interroge-t-il dans un communiqué du 1er juillet 2022.

Donner des moyens à la louveterie

Pour le collectif, ce chiffre suffit en tout cas pour lever la « superprotection » du prédateur. « Il ne s’agit plus de réclamer un quota ni de donner avec parcimonie des autorisations de tirs mais de généraliser les autorisations de tirs de défense pour les éleveurs, et surtout de mettre des moyens dans la louveterie et la Brigade loup qui sont la meilleure défense pour les troupeaux », estime-t-il.

 

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Pour « Pâturage et biodiversité » l’effectif du prédateur à la fin d’août 2022 pourrait atteindre 1 800 individus si l’on considère que la population double après les naissances. L’objectif de viabilité de l’espèce, « décrit dans le plan loup 2018-2023 » étant atteint depuis 2019, le collectif souhaite que ministre de l’Agriculture demande le déclassement du prédateur dans la directive Habitats et dans la convention de Berne.

(1) L’association des éleveurs et bergers du Vercors (AEBV), le Cercle 12 (Association d’éleveurs de l’Aveyron, l’association Préservons nos troupeaux des loups en Limousin, l’organisme de sélection Mouton Charollais, l’Association de la sauvegarde de l’élevage et de la biodiversité de la Saône-et-Loire (ASEB 71), le collectif L113.