La rentrée approche, c’est l’heure de s’inscrire à une activité. Clarence Klein, enseignante de yoga à Liesse-Notre-Dame (Aisne), s’apprête à reprendre ses cours en présentiel après les avoir assurés en visioconférence l’an dernier en raison des conditions sanitaires.

La jeune femme a découvert cette discipline en Inde en 2001, auprès d’une religieuse française, alors qu’elle étudiait à l’Esa d’Angers. Depuis, elle n’a eu de cesse de pratiquer, et aussi de prendre le temps de se former à l’École française de yoga de Paris (EFY) afin de transmettre son expérience.

esprit positif, énergie nouvelle

Après la naissance de ses enfants, Clarence, installée comme agricultrice et salariée dans une entreprise, fait un bilan de compétences. Elle choisit de quitter son poste et d’enseigner le yoga pour garder une ouverture sur l’extérieur.

« Cette activité s’adresse à toute personne désireuse de retrouver de la souplesse et de la tonicité. Les postures, associées à la respiration, sollicitent le corps et l’esprit ce qui en fait une pratique complète », souligne-t-elle. La séance d’une heure quinze minutes commence par un échauffement, suivi d’un travail postural, pour se terminer par un exercice de respiration et une phase de relaxation. La professionnelle passe environ trois heures à préparer un cours. « Je souhaite que la séance soit cohérente. Il existe de nombreuses lignées de yoga. Pour moi, le challenge n’est pas de réaliser de belles postures, mais que mes élèves repartent avec un esprit positif, une énergie nouvelle, un état de calme. »

Réduire l’anxiété

Les attentes des pratiquants sont diverses. Pour certains, il s’agit ainsi de se « dérouiller », tout en nouant des contacts en milieu rural. L’enseignante poursuit : « Cette discipline prévient et calme les maux de dos par un travail des muscles profonds. Elle apporte des bienfaits psychiques et contribue à réduire l’anxiété et les troubles du sommeil par le travail de respiration. »

À ceux qui l’interpellent sur la philosophie associée à cette discipline, Clarence répond : « Le yoga ne vient pas en contradiction avec ma foi. Au contraire, il développe une plus grande intériorité. » Ce sujet lui est cher puisqu’elle lui a consacré son mémoire de fin d’études.

Catherine Yverneau

Prix : compter 200 à 350 €/an pour un cours par semaine (hors vacances scolaires) en milieu rural.