La production française d’aliments du bétail a atteint 1618 500 tonnes en novembre 2021, selon les chiffres diffusés par le Snia et La Coopération Agricole nutrition animale. Si les volumes destinés aux ovins et caprins ont progressé de 2,7 %, ceux pour les bovins ont globalement reculé de 3,2 % : –2,3 % pour les vaches laitières et –5,3 % pour les autres catégories. À 77 200 tonnes, le tonnage de mash se replie de 7,2 %.
> À lire aussi : La situation financière des éleveurs de bovins se dégrade (14/02/2022)
Des disparités en fonction des filières
Du côté des monogastriques, les fabrications destinées aux porcs se maintiennent (–0,1 %) : la baisse des volumes pour truies (–2,4 %) est compensée par la légère hausse en porcelets et engraissement.
Le tonnage d’aliments pour volailles progresse de 2,2 %, pour atteindre 702 300 tonnes, mais là encore avec des disparités : –3,7 % en dindes, +1,1 % en poulets, +4,0 % en pondeuses ou encore +5,9 % en palmipèdes.

« Concernant les autres espèces, la production d’aliments pour lapins (+5,3 %) et d’allaitement (+2,3 %) sont en progression », calculent également le Snia et La Coopération Agricole nutrition animale.
Une année 2021 dans le rouge ?
Sur les onze premiers mois de l’année 2021, la production globale d’aliments recule de 1,2 %. Elle atteint 1 7450 800 tonnes. « Les aliments pour ovins/caprins (+5,7 %) et d’allaitement (+0,1 %) sont en progression, soulignent le Snia et La Coopération agricole nutrition animale.
La production d’aliments bovins (–0,4 %) est en retrait, conséquence d’une baisse » pour la catégorie « autres bovins » (–4,4 %), malgré la progression des volumes destinés aux vaches laitières (+1,4 %).

Le bilan du pour les filières des viandes blanches est négatif : les tonnages d’aliments destinés aux porcins reculent de 2,0 % et ceux pour les volailles de 1,1 %. « On observe malgré tout une hausse de la production en poulets (+0,1 %), pondeuses (+3,1 %) et cailles (+1,6 %). En porcs (–2,0 %), la baisse est globale mais plus marquée en truies (–4,8 %) et porcelets. Enfin, l’aliment lapins est en recul de 3,1 %. »