Les problèmes liés aux loups, lynx, ours ou vautours ont accaparé les débats lors de l’assemblée générale de la Fédération nationale ovine (FNO), qui s’est déroulée à Limoges, en Haute-Vienne, le 7 septembre 2021. « La prédation est le cancer de l’élevage », s’est même exclamée Michèle Boudoin, la présidente, en clôture du congrès. « Pour ceux d’entre nous qui subissent les attaques, il n’est plus possible d’aborder aucun autre sujet, a souligné Claude Font, chargé de ce dossier pour le syndicat. L’impact psychologique est dévastateur. »
La prédation coûte chaque année plus d’argent. Le projet de la Pac de figer le budget qui lui est alloué à 35 millions d’euros est aussi source d’inquiétude pour les congressistes. « D’autant qu’aujourd’hui, les aides ne couvrent pas la totalité des dépenses liées à la prédation. 9 millions d’euros sont déjà financés par les éleveurs », a souligné Claude Font.