L’enthousiasme se lit dans les yeux d’Hervé Puigrenier, le président des Établissements du même nom. « L’ambassadeur nous a affirmé qu’il existe une vraie attente pour de la viande française en Chine, rapporte-t-il. La qualité, le sans-hormone et l’élevage à l’herbe sont de vrais atouts. De manière générale, les produits français ont la cote. En retour, nous avons souligné la volonté des éleveurs français de répondre à cette demande, en fournissant de la viande de génisses de moins de 30 mois. »

« Des volumes très conséquents »

Les Établissements Puigrenier font partie des sept entreprises ayant entrepris les démarches pour obtenir l’agrément d’exportation vers la Chine. Si les sites de Feignies (Bigard) et du Lion d’Angers (Elivia) ont d’ores et déjà reçu le précieux sésame, l’entreprise montluçonnaise est dans les starting-blocks.

 

« Nous sommes prêts, assure le président. Nous avons déjà signé un accord de vente avec un acheteur chinois, qui porte sur des volumes très conséquents à notre échelle. » La bonne nouvelle peut tomber d’un moment à l’autre, ou dans plusieurs mois.

 

« Les Chinois apprécient la viande persillée, nous avons donc opté pour des génisses de races à viande, dont nous mesurons le niveau de gras intramusculaire. Mais, comme nous l’avons fait avec nos clients japonais, nous souhaitons aussi leur prouver qu’une viande un peu moins grasse peut être tout aussi tendre. »