Du côté du niveau de vie, ce sont les villes de périphérie des grands pôles urbains qui s’en sortent mieux avec 1 718 € de niveau de vie médian mensuel (1). Les communes rurales non isolées affichent entre 1 551 et 1 631 €. Dans les grandes villes, il fléchit à 1 561 €. Et les zones rurales isolées ont le niveau de vie médian le moins élevé : 1 495 € par mois (chiffres de l’Insee, 2012).

Des ménages d’agriculteurs âgés

« Le milieu rural isolé est en partie composé de ménages d’agriculteurs âgés, avec de faibles retraites du fait notamment de l’inactivité (officielle) des femmes », commente le rapport qui s’intéresse aussi au niveau de vie des 10 % les plus pauvres dans chaque lieu : c’est encore dans les grandes viles qu’ils sont les plus bas avec 768 € par mois (après impôts et prestations sociales).

 

Vient ensuite le milieu rural isolé avec 833 €. Dans les petites villes et le rural non isolé, ce niveau se situe entre 850 et 973 €. C’est en couronne des grands pôles urbains que ce niveau de vie est le plus élevé (1 025 € par mois). Quant aux 10 % les plus riches, ils perçoivent un minimum situé entre 2 600 et 2 748 € par mois dans les zones rurales et les petits ou moyens pôles, de 3 007 € dans les zones périurbaines.

Un taux de pauvreté de 16,9 %

Les grands pôles urbains, et tout particulièrement les villes-centres, ont à la fois la plus grande pauvreté et les revenus les plus riches les plus élevés à 3 296 €. « Le rural isolé abrite une population pour partie très défavorisée. Le poids désormais très faible de ces populations rurales très modestes dans la population totale accentue encore leur sentiment d’isolement. » Les taux de pauvreté s’étalent de 16.9 % en rural isolé, à 16 % dans les grands pôles urbains, à 13 % en rural non isolé et 12 % en périurbain.

(1) : Niveau de vie : revenu après impôts et prestations.