« Un échange parcellaire peut se conclure en se tapant dans la main, mais pour le sécuriser, il est préférable de se faire accompagner », explique Carole Hernandez-Zakine, expert juridique au sein d’Agrosolutions, partenaire de la plate-forme.
La procédure réclame en effet d’être bien bordée, et va différer selon la situation des exploitants (statut, société...). « Le premier diagnostic est juridique, poursuit-elle. Il faut bien savoir à qui l’on a affaire. » Il est également nécessaire de connaître la qualité des terres : « Ce n’est pas l’égalité surfacique qui est recherchée, mais une équivalence agronomique des parcelles. »
Respecter le zonage réglementaire, mesurer l’impact sur les aides Pac, rédiger des conditions de rupture… sont autant d’étapes à suivre.