Le titre de la société californienne avait déjà fait une entrée fracassante à la Bourse de New York, son titre ayant plus que quadruplé en un mois. Après la publication de ses premiers résultats depuis son arrivée au Nasdaq, le titre bondissait encore de 18 % vers 20h50 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse jeudi.

 

L’entreprise estime qu’elle atteindra un chiffre d’affaires de 210 millions de dollars en 2019, contre 88 millions seulement l’an dernier. C’est plus que les 205 millions évoqués par les analystes suivant Beyond Meat.

 

La jeune pousse a déjà vu ses ventes plus que tripler durant les trois premiers mois de l’année, à 40,2 millions de dollars. Soit un peu plus que les 38,9 millions anticipés par les observateurs.

Si le groupe est resté dans le rouge, en encaissant une perte nette de 6,7 millions de dollars, les analystes s’attendaient à pire : ajustée par action, la perte s’affiche à 14 cents contre 15 cents prévus.

 

Et Beyond Meat espère que son résultat brut d’exploitation ajusté sera à l’équilibre sur l’ensemble de l’année.

 

Ces résultats « démontrent le désir des consommateurs au sens large pour les alternatives à la viande à base de plante aux États-Unis et à l’international », a commenté le patron de la start-up, Ethan Brown, cité dans un communiqué.

 

« Notre équipe a continué à étendre nos activités aussi bien dans la vente au détail que dans la restauration », a-t-il souligné. « Nous pensons que nous sommes aux prémisses de la croissance que Beyond Meat est capable d’atteindre. »

 

La jeune entreprise, dont le logo est une vache parée d’une cape de superhéros, compte notamment utiliser les 252,5 millions de dollars récupérés à l’occasion de son entrée en Bourse pour augmenter ses capacités de production, son travail de recherche et développement ainsi que son marketing. Beyond Meat a notamment annoncé à la fin de mai qu’elle allait faire produire en Europe ses steaks et saucisses dès l’année prochaine via un partenariat avec le groupe néerlandais Zandbergen.

 

Fondée en 2009, la société californienne profite de la popularité grandissante des produits à base de plantes chez les adeptes du véganisme, qui refusent toute forme de produits animaliers, ou du flexitarisme, qui prône une consommation modérée de viande.