« Nous nous attachons à ce que la production française de maïs redevienne ce qu’elle était, indique Franck Laborde, président de l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM), à l’occasion des vœux du syndicat à la presse le 30 janvier 2024. Nous avons perdu environ 500 000 hectares de maïs en dix ans. » 3,35 millions d’hectares de maïs (grain, semences et fourrages) avaient été implantés en 2013, contre 2,74 millions d’hectares en 2023. L’AGPM souhaite ainsi que « les producteurs de maïs puissent alimenter les marchés qui s’offrent à eux en France et chez les pays voisins ».

« Retrouver la compétitivité perdue »

Pour cela, il faut faire en sorte, selon le représentant syndical, de « faire évoluer le cadre réglementaire pour que les producteurs de maïs retrouvent la compétitivité qu’ils ont perdue ». Suppression des mesures environnementales « qui n’ont pas atteint leurs objectifs », garantie de l’accès à l’eau, arrêt de la « surtransposition » de la règlementation européenne, mis en place de mesures miroirs dans les accords commerciaux internationaux… Le syndicat porte un ensemble de demandes qui fait largement écho aux manifestations d’agriculteurs qui ont lieu en France.

Franck Laborde indique par ailleurs que l’AGPM souhaite « inverser une tendance dans l’opinion publique basée sur des notions erronées concernant le maïs, ses impacts environnementaux, et son efficience dans les territoires. »