La campagne du concombre se poursuit et l’état de la consommation ne s’améliore pas. « Sur le marché, l’équilibre entre l’offre et la demande est précaire, notamment en raison de la météo changeante sur le nord de la France qui n’incite pas à la consommation », déclare Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides publiée le 27 septembre 2023.
Les prix en début de campagne
Depuis le début de la récolte nationale, les prix subissent des montagnes russes. « Très fermes en début de campagne, les prix chutent rapidement en réponse à la montée en puissance des récoltes et une demande peu soutenue par une météo pluvieuse et fraîche en avril-mai ; ils sont ainsi inférieurs de 25 % en mai par rapport à la même période en 2022 », précise Agreste.
Les aléas continuent avec un rebond des prix en juin, lors de la période de plantation des secondes cultures de concombre dans les serres. Cette fluctuation s’accompagne d’une diminution de la production et d’une « adéquation » entre l’offre et la demande.
Un été fluctuant
Les aléas se poursuivent durant la période estivale. À la fin de juillet, le marché connaît un revirement avec un pic de production et d’une baisse de la consommation, induite par le temps frais et pluvieux. Cette conjoncture entraîne une chute des cours, « pour favoriser l’écoulement de la production ».
« En août, la consommation est variable selon les semaines au gré des changements météo, les promotions commerciales permettent de fluidifier le marché », poursuit Agreste. La conjoncture tire fortement les prix à la baisse. Ces derniers sont respectivement inférieurs de 37 % et de 19 % par rapport à leurs niveaux d’août 2022 et à la moyenne d’août 2018-2022.