Haropa port, le premier port français qui réunit les structures de Rouen, du Havre et de la Région parisienne, s'est félicité dans un communiqué le 16 janvier 2023 du trafic maritime qui s'élève à 85,1 millions de tonnes en 2022, en hausse de 2 %. Cette croissance est "portée par une campagne céréalière exceptionnelle, et par la hausse du flux des vracs liquides", a expliqué l'organisme.

Les vracs solides affichent une croissance de 3 %, à 14,2 millions de tonnes, en 2022, dont le volume de céréales transporté par Haropa Port s'est élevé à 8,6 millions de tonnes, en progression de 12 % sur un an. Cette hausse est une conséquence de la guerre en Ukraine, qui a généré "une demande accrue" en céréales, "issue de pays rarement desservis ces dernières années, notamment sur le second semestre de 2022 où 5 millions de tonnes ont été chargées, un record pour cette période de l'année", souligne le groupe portuaire.

Une unité de méthanisation sur le port de Gennevilliers

Par ailleurs, Haropa Port entend "poursuivre ses investissements et sa transformation", en développant "le premier écosystème industriel décarboné". Le groupe portuaire explique ainsi que "la plus grande plateforme multimodale de l'Île-de-France produira bientôt une énergie verte à partir de biodéchets".

L'entreprise Paprec, spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets, a été choisie par Haropa Port pour construire et exploiter une unité de méthanisation des biodéchets des ménages franciliens sur le port de Gennevilliers. "D'une capacité de 50 000 tonnes, l'usine générera à partir de 2025 du biogaz injecté dans le réseau francilien et du fertilisant agricole", a annoncé Haropa Port.