Le prix des engrais reste sous haute tension en France comme à l’international. Les Nations unies ont toutefois suscité des espoirs de détente chez les acheteurs en proposant une reprise des exportations d’ammoniac russe vers l’Ukraine.

Un tel flux soulagerait grandement le marché européen des engrais riche en nitrates, mais sa mise en place demeure hautement hypothétique compte tenu de la levée des sanctions demandée par la Russie en contrepartie.

Les prix du gaz ont, quant à eux, très rapidement été corrigés depuis la fin d'août, mais leur forte volatilité et leur niveau encore très élevé ne laissent que peu de place à une reprise notable de la production européenne.

Les prix de l’urée à l’international restent également particulièrement fermes. Le repli progressif de la demande a toutefois mis un coup d’arrêt à la montée des tarifs depuis la mi-septembre.