Le marché des engrais a poursuivi son mouvement de correction marqué après l’envolée historique des cours enregistrée après l’invasion russe en Ukraine. Le retour aux affaires de l’Inde se fait attendre. Or les opérateurs sont particulièrement réticents à passer aux achats avant d’en savoir davantage concernant la capacité du pays à s’approvisionner en engrais d’origine russe.

 

Le marché international marque en outre le pas dans un contexte de demande réduite aux États-Unis, où un climat adverse retarde actuellement les applications. Le Brésil est, quant à lui, entré dans sa période creuse en matière d’affaires, relâchant ainsi un peu plus la tension d’un marché jusqu’alors explosif. En Europe, l’industrie rapporte également des intérêts bien mesurés en conséquence de la récente flambée des prix.

 

La production d’ammonitrate continue par ailleurs de reprendre de l’ampleur, motivée notamment par la redescente progressive des prix du gaz. À noter toutefois, les exportateurs d’urée du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Est maintiennent encore des tarifs fermes.