Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 juillet 2024, peu après minuit, un incendie s’est déclaré sur une exploitation agricole du May-sur-Èvre, à proximité de Cholet (Maine-et-Loire). Près de 500 tonnes de fourrage se sont consumées dans l’incendie, qui a concerné un bâtiment de stockage de 600 mètres carrés.

Si aucune victime n’est à déplorer, les pertes sont considérables pour l’exploitation, spécialisée en production de bovins allaitants, porcins et volailles en plein air. Les bâtiments agricoles se situent à moins de trois kilomètres du bourg du May-sur- Èvre, au lieu-dit Le Cazeau.

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Importante mobilisation des pompiers et des agriculteurs

« Une trentaine de sapeurs-pompiers a été mobilisée au plus fort de l’intervention, avec trois fourgons de lutte contre l’incendie et une unité d’alimentation en eau. Les pompiers restent sur place ce soir [14 juillet] pour parfaire l’extinction, et mettent en place un piquet de surveillance pour la nuit, ajoute la préfecture du Maine-et-Loire dans un communiqué partagé le jour-même. »

Par ailleurs, la préfecture salue « la solidarité des agriculteurs du secteur », qui sont venus prêter main-forte aux pompiers pour sortir les fourrages des bâtiments adjacents afin de limiter la propagation du feu.

Vigilance sur la toxicité des fumées

Selon les autorités locales, « aucun point de captage en eau potable ou enjeux particuliers ne sont concernés » à la suite du sinistre. Les eaux d’extinction ont ainsi été « drainées jusqu’au cours d’eau du Cazeau, affluent de l’Evre ». Grâce au concours des unités départementales spécialisées et des agriculteurs présents, ayant « mis à disposition leurs engins agricoles », des points de barrage et de filtration ont pu être mis en œuvre en amont du cours d’eau.

En revanche, la préfecture indique une vigilance particulière sur la toxicité des fumées, « compte tenu de la présence de plaques de fibro-ciment sur la couverture d’une partie de la toiture » du hangar. Pour fixer les particules et limiter la propagation dans l’air, les pompiers avaient mis en place « une lance rideau au droit des fumées », détaille le communiqué.

Pendant la durée du sinistre, les riverains étaient invités à « ne pas s’exposer aux fumées sous le vent ; fermer les fenêtres ; couper les VMC », par précaution.

Ce lundi 15 juillet en fin de matinée, des pompiers étaient encore mobilisés sur place, en fin de mission, selon la commune du May-sur-Èvre. Désormais, les autorités locales préconisent aux riverains de « laver à l’eau savonneuse les traces de suie ou résidus de fumées sur les mobiliers extérieurs, et laver les fruits et légumes qui auraient pu être exposés ».

Clotilde de Gaillard