Les cours des céréales ont nettement augmenté, mais ceux des engrais azotés ont flambé dans le même temps. Selon le cabinet Agritel, ces derniers semblent se maintenir à des niveaux élevés (lire La France agricole n° 3938, p. 8). Dans cet environnement économique tendu, comment raisonner la fertilisation sur céréales ? La prudence est de mise et les stratégies sont à adapter selon chaque situation.

Globalement, il semble opportun de réfléchir à la pertinence économique de maintenir le même objectif de rendement. Dans le cas d’une réduction choisie, ou forcée par un manque de disponibilité, attention à bien étudier les possibilités de modération sur les différents stades de la culture, sans oublier l’enjeu de la qualité. Dans tous les cas, la mesure rigoureuse des reliquats azotés et l’usage d’outils d’aides à la décision (OAD) sont des éléments qui, encore plus qu’à l’accoutumée, prennent tout leur sens.

Céline Fricotté, Hélène Parisot et Charlotte Salmon