L'objectif de l'interprofession est d'atteindre en moyenne 11,5 % de protéines dans les grains du blé tendre français. Depuis une dizaine d'années, ce taux ne cesse de chuter, jusqu'à 11,1 % en 2014. Si la qualité des protéines peut contrebalancer en partie la quantité pour les besoins de la meunerie française, ce n'est pas suffisant pour répondre à ceux de nos clients étrangers. Des leviers, comme le climat et le sol, sont difficilement maîtrisables mais l'agriculteur garde la main sur plusieurs facteurs pour booster les protéines : le choix d'une variété adaptée et un fractionnement finement mené jouent un rôle prépondérant. Prévoir, par exemple, un troisième apport de 40 à 80 unités d'azote entre mi et fin montaison, comme le préconise Arvalis, permet d'augmenter de 0,3 à 0,5 % le taux de protéines.