Le marché européen reste chahuté par des considérations géopolitiques, soulignent les observateurs, avec des « ventes d’opportunité » après l’annonce de manœuvres navales russes en mer Noire.

 

Le ministère russe de la Défense a en outre annoncé la participation de 400 militaires à un « exercice tactique » ce vendredi dans la région méridionale de Rostov, frontalière de l’Ukraine. Les manœuvres navales inquiètent particulièrement l’Ukraine, gros exportateur de céréales, qui craint de voir bloquées certaines voies de circulation sur la mer Noire, la mer d’Azov et le détroit de Kerch du 13 au 19 février.

 

« L’ampleur sans précédent de ces exercices rend la navigation sur les deux mers pratiquement impossible, et limitera très probablement l’arrivée des bateaux dans les ports ukrainiens. En conséquence, les chargements dans les ports pourraient être perturbés », souligne le cabinet Agritel.

Baisse de la production brésilienne de maïs

Par ailleurs, note le cabinet Inter-Courtage, le Brésil a annoncé une révision à la baisse de sa production de maïs, à 112,3 millions de tonnes, contre 112,9 millions précédemment — et 114 millions de tonnes selon les dernières prévisions du ministère américain de l’Agriculture (USDA) parues mercredi.

 

> Lire aussi : Rapport USDA : La production de soja revue à la baisse en Amérique du Sud (10/02/2022)

 

En Argentine, la Bourse de Buenos Aires a aussi révisé en baisse son estimation de production de maïs à 51 millions de tonnes (57 précédemment, et 54 pour l’USDA).

 

Sur la scène internationale, Taïwan a acheté 65 000 tonnes de maïs argentin.

 

Vers 16h40 sur Euronext, le prix du blé tendre progressait de 5,25 euros, à 266,75 euros la tonne, sur l’échéance de mars ainsi que sur celle de mai, à 268 euros la tonne.

 

Le prix du maïs gagnait 3,25 euros sur l’échéance de mars, à 254 euros la tonne, et 2 euros sur celle de juin, à 253,25 euros la tonne.