Les semaines passent et le nombre de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage continue de progresser en France. Le 9 janvier 2023, le ministère de l’Agriculture en recensait 270 depuis le début de la saison 2022-2023 le 1er août 2022. C’est 179 foyers de plus qu’au 1er décembre 2022.  

Les Pays de la Loire massivement touchés

La Vendée est de loin le département le plus touché avec 116 foyers en élevage. Suivent le Maine-et-Loire (42 foyers), les Deux-Sèvres (34 foyers) et la Loire-Atlantique (16 foyers). Les quatre départements, qui comptent de nombreux ateliers de reproducteurs, totalisent ainsi plus de 70 % des contaminations en élevage.

Cette situation suscite de vives inquiétudes de la part des filières avicoles. L’interprofession du foie gras (Cifog) — qui appelle à la mise en place de mesures d’urgence — estime que près de 150 000 reproducteurs et futurs reproducteurs ont été décimés depuis novembre 2022.

29 pays européens concernés

Néanmoins, dans son bulletin hebdomadaire publié le 10 janvier, Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA) constate une « diminution de l’incidence chez les volailles » en Région Pays de la Loire. « Les déclarations de foyers ralentissent dans le secteur ouest », précise-t-elle.

Sur le continent européen, 29 pays sont touchés par l’IAHP. La France est celui dénombrant le plus important nombre de foyers en élevage. D’après la Plateforme ESA, au 6 janvier, l’Hexagone en comptait 257, loin devant le Royaume-Uni (141 foyers) et la Hongrie (91 foyers). Le sous-type H5N1 explique la quasi-totalité des contaminations.