Pneus, feux de palettes et de paille… « A chaque déchet correspond un type de traitement, et certains sont très coûteux », déclare à l’AFP une porte-parole de la Dirso, qui gère partiellement le périphérique toulousain et l’A64 (Toulouse-Bayonne).
« On ne peut pas tout benner », a indiqué la Dirso, invoquant les coûts de traitement de déchets particuliers. Le seul devis de retraitement des pneus abandonnés s’élève par exemple à 200 000 €, précise cette porte-parole, citant le compte-rendu du chef de district Jean-Charles Mourey.
Au total, pour la partie ouest du périphérique qu’elle gère, et sans compter le coût salarial, la Dirso a estimé les dégâts matériels à près de 650 000 €. À chaque feu allumé sur la chaussée, c’est 15 000 € pour refaire l’enrobé, a-t-elle encore précisé.