L’enquête a été conduite en décembre 2017 auprès de plus de 28 000 citoyens européens dans les 28 États membres. Dans son communiqué, la Commission rapporte qu’une majorité de citoyens (55 %) estime que fournir une alimentation sûre, saine et de qualité est l’une des principales responsabilités des agriculteurs. Ils sont même 62 %, 6 % de plus qu’en 2015, à considérer que cela devrait être la première priorité de la Pac.

Plus d’ambition en matière d’environnement et de climat

Autre préoccupation des citoyens européens : la protection de l’environnement et le changement climatique. 50 % des répondants ont déclaré que « protéger l’environnement et lutter contre le changement climatique » devrait être l’objectif principal de la Pac (+6 points par rapport à 2015). « Une augmentation de l’ambition en matière d’environnement et de climat sera un élément clé des propositions législatives de la Commission pour la prochaine Pac », prévient Bruxelles.

 

Phil Hogan, le commissaire à l’Agriculture, ne pouvait que se réjouir de ces résultats. « La Pac est une politique que les gens connaissent et ils savent que son rôle et ses bénéfices peuvent s’étendre à tous les citoyens européens. » Il cite les trois priorités identifiées comme importantes par les personnes interrogées :

  • Le renforcement du rôle des agriculteurs dans la chaîne alimentaire,
  • Le développement la recherche et l’innovation,
  • L’encouragement des jeunes à travailler dans le secteur agricole.

À venir dans les propositions de la Commission

Ces trois points « sont également des priorités pour la Commission, et elles seront reflétées dans les propositions législatives que la Commission devrait adopter dans les mois à venir, ajoute Phil Hogan. Cela démontre que la Commission est à l’écoute de l’opinion publique. Nous veillons à ce que la Pac continue d’être fortement soutenue, pertinente, et capable d’évoluer pour faire face aux défis nouveaux et émergents. »

 

La Commission rapporte également que les personnes interrogées ont exprimé des préoccupations au sujet des conditions socio-économiques dans les zones rurales, « soulignant l’importance d’un soutien continu de l’Union européenne aux zones rurales. En choisissant leurs produits alimentaires, les Européens se soucient clairement de la tradition, du savoir-faire, de la qualité et de la proximité (à plus de 70 %). »