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Les prix des fraises à la production ont chuté en mars 2020. © Agreste
Les prix des fraises à la production ont chuté en mars 2020. © Agreste

Une réaction rapide

Les producteurs et l’ensemble de la filière ont réagi rapidement en recherchant de nouveaux débouchés. La grande distribution a privilégié l’origine France afin de soutenir l’agriculture nationale. Les importations ont alors chuté de 25 % sur le mois de mars par rapport à 2019. Le cours de la fraise a pu repartir à la hausse en avril avec + 15 % par rapport à l’année 2019.

 

Autre problème pour la filière : le recrutement des ramasseurs. Après la mi-mars et les mesures sanitaires mises en place à cause du Covid-19, les travailleurs saisonniers étrangers étaient dans l’incapacité d’arriver sur place. « Une main-d’œuvre locale est recrutée […], mais moins compétente et moins productive, estime Agreste. Les cueillettes sont de moins bonne qualité et les coûts de production augmentent. » Malgré l’assouplissement des règles de passage aux frontières, la fin de la saison reste incertaine avec cette main-d’œuvre étrangère qui continue parfois de manquer à l’appel.

 

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