publiée le 9 mars 2017 par le centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture. « En volume, il a été multiplié par sept en 50 ans », expliquent les auteurs.

 

 

Ils ont également identifié une évolution de ce commerce avec son développement. « Ces quinze dernières années ont vu son centre de gravité basculer du Nord vers le Sud, de l’Atlantique vers le Pacifique », analysent-ils.

 

Autre point, les pays importateurs de céréales vont être de plus en plus dépendants de leur achat pour alimenter leur population. « En 2010-2011, 30 % de la population mondiale (20 % en 1990) vivait dans un pays important au moins 20 % de sa consommation de céréales », décrit l’étude.

Une prise de conscience collective

Parmi les autres critères de la mondialisation alimentaire, les auteurs évoquent la « prise de conscience planétaire d’enjeux globaux ». Ils évoquent les problèmes d’états des sols ou de changement climatique mais aussi des problématiques très concrètes sur les intrants. « La dépendance aux roches phosphatées pose la question de l’épuisement, à l’horizon de 2030, de cette ressource en phosphore, essentiel à la croissance des plantes et des animaux », relève l’étude.