Le climat est lourd sur le marché du bovin maigre. « Je suis en contact tous les jours avec des éleveurs, des négociants, des exportateurs. Et il ne s’en passe pas un sans qu’on me rapporte plusieurs fois le cas d’acheteurs disant aux éleveurs : “Vous savez, l’Italie va fermer ses portes. Alors il faut me vendre tout de suite, et moins cher.” », déclare Rolland Pellenard, président de l’organisation de producteurs Opalim le 4 mars 2020, dans les colonnes du Populaire du Centre. Il indique également qu’« il n’y a pas, à ce jour, de mesures sanitaires en Italie qui interdisent aux broutards de rejoindre les zones d’engraissement ».
« Mesures sanitaires d’interdiction d’accès » en Italie
Dans un communiqué publié le mardi 10 mars 2020, la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) dément. « Des mesures sanitaires d’interdiction d’accès à certaines municipalités italiennes ont été mises en place dès le 25 février 2020 par les autorités italiennes et relayées par nos services sanitaires français auprès des opérateurs de la filière. Dès cette date, 11 municipalités ont été concernées. »
« Maintien des cours en dépit des difficultés »
Par ailleurs, la FFCB affirme que « jusqu’à ce jour, les cours des bovins vifs destinés à l’exportation vers l’Italie ne font pas l’objet d’une baisse intentionnelle des prix afin de profiter d’une quelconque opportunité malsaine Les cotations nationales confirment bien un maintien des cours en dépit des difficultés jusqu’à présent. »
Article mis à jour : ajout de l’encadré ci-dessous (nouvelles informations sur l’Italie transmises par le ministère de l’Agriculture).