, Bruxelles revient sur les mesures mises en place dans les États membres pour réduire les pollutions d’origine agricole dans les eaux européennes. Et toutes ne sont pas aussi efficaces, de son point de vue.

 

 

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Du travail à faire sur les pesticides

Les États membres se sont engagés sur trois axes principaux : la réduction de l’utilisation des engrais, celle des pesticides et le développement de services de conseil auprès des exploitants agricoles. Dix États membres ont appliqué ces règles à l’ensemble de leurs territoires, tandis que les autres les ont limitées à certains bassins hydrographiques ou zones vulnérables.

 

La Commission note l’efficacité des mesures prises en vue de réduire l’utilisation des engrais. Pour les deux autres axes, les résultats plutôt mitigés. « Aucune tendance discernable n’est signalée par un nombre substantiel d’États membres », écrit la Commission, qui conclut sur la non-efficacité, en l’état, des mesures de réduction des pesticides et de conseil aux agriculteurs.

La nouvelle Pac comme opportunité

Dans son rapport, la Commission rappelle l’objectif de la stratégie « De la ferme à la fourchette » qui vise à réduire les pertes d’engrais dans l’environnement d’au moins 50 % d’ici à 2030.

 

Elle rappelle également l’opportunité qu’offre la nouvelle Pac d’augmenter l’ambition et de financer de nouvelles mesures en faveur d’une gestion plus durable de l’eau, au travers notamment des écorégimes.

 

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