Après la forte baisse de 2019, les surfaces progressent légèrement à 251 000 ha, dont plus de 65 % en Occitanie et Centre-Val de Loire. En revanche, les rendements accusent une forte baisse dans la plupart des principales régions. La moyenne nationale, proche de 52 q/ha, abandonne 12 q par rapport au record de 2019.

 

La production globale (1,3 Mt), la plus faible de la décennie, perd environ 260 000 t. Avec un faible stock de début de campagne, les ressources pour le marché sont en baisse de 0,6 Mt sur un an. Les utilisations pour la semoulerie (0,5 Mt) ne devraient pas fléchir.

 

 

</

 

C’est sur les exportations, principalement vers l’Union Européenne (UE), que va se répercuter l’intégralité de la baisse des disponibilités. Le stock de fin de campagne serait à l’un de ses plus bas niveaux avec 110 000 t.

 

L a production de l’UE est en baisse pour la deuxième année, avec 7,2 Mt (8,7 Mt en 2018). L’UE devient importatrice nette d’environ 1,2 Mt.

Production en baisse

À la faveur d’une sensible augmentation des surfaces (2,3 Mha), la production canadienne serait supérieure à 6 Mt, contre 5 en 2019, soit plus de 17 % du volume mondial. Avec une prévision d’exportation de 5 Mt, le pays est le premier exportateur.

 

Deuxième producteur mondial avec 3,8 Mt, mais premier producteur et exportateur de pâtes, l’Italie ne couvre que 65 % de ses besoins. Elle cumule, avec le Maghreb, plus de la moitié des importations mondiales. La tendance à la baisse de la production mondiale est telle que le différentiel de prix entre le blé tendre et le blé dur se maintient à un niveau élevé, de l’ordre de 60 à 70 € par tonne.