D’importants symptômes de bactériose ont été observés sur pois d’hiver cette année. Cependant, « les connaissances actuelles sur la biologie de la bactérie et les expériences passées, permettent de penser qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure des conséquences de ces attaques inédites pour la prochaine campagne 2016-2017 », analyse Terres Inovia.
Alors qu’il n’existe pas de moyens de lutte, les attaques de « graisse du pois » ont atteint un niveau exceptionnel dans la moitié nord du territoire. Cela résulte de la conjonction de plusieurs facteurs climatiques. Tout d’abord, des gelées tardives ont affecté des plantes très développées et non endurcies. Puis, le développement de la maladie a été facilité par le redoux des températures et la pluie. Enfin, les précipitations ont été telles que les foyers présents se sont propagés. « Les nécroses ont favorisé le développement d’ascochytose », ajoute l’institut.
Pour les prochains semis , il faudra veiller à respecter les dates préconisées pour éviter d’avoir des pois trop développés en sortie d’hiver. Autre recommandation : éviter les densités excessives, encore trop fréquentes, pour empêcher les attaques d’ascochytose.