Dans la semaine du 18 au 24 juillet 2023, la récolte du blé tendre a progressé de 59 à 83 % en France, indique le dernier bulletin Céré’Obs, publié le 28 juillet 2023. C’est surtout dans la partie nord qu’il restait des parcelles à ramasser : les chantiers étaient avancés à 43 % en Bretagne, à 52 % en Normandie, et à 69 % dans les Hauts-de-France.

L’état du blé tendre se dégrade

L’observatoire de FranceAgriMer a abaissé la proportion de blé tendre considérée en conditions « bonnes à très bonnes » à 78 %, contre 80 % la semaine précédente. La pluie entraîne des inquiétudes sur la qualité des épis encore debout.

En dehors de la façade nord, la moisson du blé tendre était bientôt pliée dans le reste de la France. Le 24 juillet, 99 % du blé dur était récolté, avec un retard de trois jours comparativement à 2022, et une avance de deux jours sur la moyenne des cinq dernières années. Par ailleurs, il restait 9 % des parcelles d’orge de printemps à moissonner.

Si la pluie n’arrange pas ceux qui veulent en finir avec la moisson, elle fait le bonheur de ceux qui sèment leur couvert.

76 % du maïs au stade floraison femelle

Le maïs connaît, quant à lui, de meilleures conditions qu’en 2022. Si Céré’Obs a revu à la baisse la proportion de maïs grain en conditions « bonnes à très bonnes » de 82 % à 81 % sur une semaine, ce pourcentage reste bien supérieur à l’an passé à la même période (68 % en 2022).

Le 24 juillet, 76 % du maïs grain a atteint le stade floraison femelle, rapporte Céré’Obs. Par rapport à l’année dernière, à la même période, l’avancée de ce stade a un retard d’une semaine, mais est similaire à la moyenne des cinq dernières années.

« Les floraisons du maïs sont en cours et devraient s’étaler jusqu’à la fin de juillet, selon les prévisions », indique l’équipe Arvalis en Champagne-Ardenne, tandis que celle en Normandie précise que « malgré des semis globalement retardés en raison d’un mois d’avril plutôt frais et relativement humide, le mois de juin chaud a permis de compenser en partie le “retard” pris sur le début de cycle. »

Justine Papin