Il s’agit notamment de 32,4 millions de tonnes de blé, 10 millions de tonnes d’orge et de 40 millions de tonnes de maïs, a précisé le ministère dans son communiqué. Le rendement s’est chiffré en moyenne à presque 5,5 tonnes par hectare.
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« Plus de 60 millions de tonnes » à exporter
Cette ex-République soviétique qui compte quelque 40 millions d’habitants prévoit d’exporter « plus de 60 millions de tonnes de céréales » de sa récolte de 2021. C’est ce qu’a indiqué en novembre le ministère ukrainien de l’Économie.
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L’an dernier, l’Ukraine, un des pays les plus pauvres de l’Europe, a récolté environ 65 millions de tonnes de céréales contre plus de 75 millions de tonnes en 2019, année de son record précédent.
32,5 millions d’hectares de terres fertiles
Ce pays dont la péninsule de Crimée a été annexée par la Russie en 2014 et dont la partie orientale est en proie à une guerre avec les séparatistes prorusses, dispose de 32,5 millions d’hectares de terres arables parmi les plus fertiles au monde.
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Les rendements y demeurent faibles notamment en raison d’un manque d’investissements. L’Ukraine a adopté en 2020 une loi autorisant la vente de ses terres agricoles, réforme très controversée car beaucoup de fermiers craignaient de perdre leurs champs au profit de grosses exploitations.
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Aux termes de cette loi, le marché n’a été ouvert qu’en juillet dernier et reste limité aux particuliers ukrainiens pour un maximum de 100 hectares chacun. À partir de 2024, les entreprises ukrainiennes pourront acquérir jusqu’à 10 000 hectares. L’ouverture aux étrangers est conditionnée à un référendum.