Pour la septième année consécutive, l’association de consommateurs a procédé entre la mi-juin et la mi-juillet à plus de 50 dégustations à l’aveugle auprès de 850 consommateurs de deux des principaux fruits de l’été : les pêches blanches et les tomates. L’an dernier, la CLCV s’était intéressée aux tomates et aux fraises.
73 % d’avis négatifs sur l’ensemble des fruits
L’enquête conclut qu’avec « 73 % d’avis négatifs sur l’ensemble des fruits vendus en grande distribution, il est grand temps qu’une mobilisation de l’ensemble des professionnels s’opère ». Les dégustations montrent « à nouveau que la qualité n’est pas au rendez-vous pour les consommateurs et qu’il n’y a pas de relation entre le prix et la qualité ».
Sur les tomates, qui cette année ont été vendues au prix moyen de 2,30 €/kg, seuls 32 % des consommateurs déclarent aimer le produit. C’est moins que l’an dernier, où 38 % d’entre eux avaient une opinion favorable. Sur le goût, seuls 20 % le jugent agréable ou très bon, tandis que 13 % l’estiment désagréable et 40 % le trouvent insipide.
Pas de différence liée au prix
La CLCV remarque que les notes attribuées diffèrent peu selon que l’on achète sa tomate au prix fort, 3,10 €/kg, ou bon marché, de 1,40 à 2,10 €/kg. Même constat pour les pêches blanches : « payer plus cher ses pêches ne constitue pas une garantie de satisfaction, loin s’en faut », souligne l’association.
Concernant la qualité globale, la satisfaction est un peu meilleure, 51 %, que pour les tomates, « mais avec 28 % des répondants qui les qualifient de « ni bonnes ni mauvaises », des progrès importants restent à faire sur la qualité », estime l’association. Les pêches plates ou espagnoles apparaissent satisfaire davantage les consommateurs que les rondes ou celles en provenance de France, note également la CLCV.