L’ accord-cadre conclu entre l’OP Bio Seine et Loire et Lactalis au Space « témoigne de leur vision commune de l’impulsion sociétale à donner à la filière biologique française », souligne le communiqué de presse publié par l’industriel laitier ce mercredi après-midi, dans la foulée de la signature publique des documents officiels.

Le prix de revient intégré

La formule de prix du lait intègre l’indicateur de prix de revient du lait biologique de l’Institut de l’élevage (Idele), avec modulation possible en fonction du risque climatique, ainsi qu’un indicateur interprofessionnel « qui reflète l’évolution des ventes observées sur le marché français des produits laitiers biologiques. »

 

Cet accord-cadre est le deuxième signé par Lactalis dans un contexte post-États-généraux de l’alimentation. Le premier avait été signé en juin dernier avec l’OP Lactalis Bretagne (OPLB).

Fin de la médiation avec l’Unell

Comme l’a annoncé le médiateur des relations commerciales le 11 septembre, l’Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis (Unell) et la laiterie se sont finalement accordées sur les modalités de prise en compte des coûts de production dans le calcul du prix du lait.

 

D’après un communiqué publié par l’Unell ce même jour, le prix du lait valorisé sur le marché intérieur (50 % des volumes collectés) découle désormais à parts égales du « niveau de prix de revient en élevage laitier (estimé pour l’heure à 355 €/1 000 litres en équivalent prix de base, NDLR), et de « l’indice Insee PVI reflétant les évolutions du marché ». Le texte comprend une « clause de revoyure », souhaitée par l’industriel, afin d’assurer un réajustement de la formule en cas de distorsion du marché.

 

« La médiation a abouti vendredi soir dernier, à 21 h 30, ajoute Fabien Choiseau, directeur de l’approvisionnement en lait pour la France chez Lactalis. Les négociations avec l’Unell, qui regroupe 4 000 producteurs, sont très structurantes pour nous et nous allons pouvoir rapidement avancer avec les autres OP maintenant. » Il est à noter qu’une médiation est en cours avec l’association d’OP Lactalis du Grand Ouest (OPLGO).