« Les abattages de volailles sont dynamiques en septembre 2024, de nouveau portés par les filières des poulets et des canards gras. » À l’inverse, ceux des dindes, pintades et canards à rôtir s’affichent en net recul, indique Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’informations publiée le 8 novembre 2024.

Boostée par les viandes de poulet et de canard, la consommation de viandes de volaille poursuit sa progression.

La filière des  canards gras se redresse toujours

Sur un an, les abattages de volailles de chair grimpent de 6,8 % au mois de septembre. « Particulièrement dynamiques », les filières des canards gras et des poulets augmentent respectivement de 27,1 % et 7,1 % leurs abattages. « La filière des canards gras continue de se redresser après les dernières crises d’influenza aviaire de 2022 et 2023 », explique le ministère. Aussi, la production de canards gras est en hausse de 8,3 % par rapport à la moyenne quinquennale (2019-2023) et celle de poulets de 5,2 %.

Certaines volailles voient cependant leur nombre d’abattages diminuer sur un an, c’est le cas des dindes (–5,2 %), des pintades (–8,9 %) et des canards à rôtir (–13,6 %). Leurs abattages restent également en deçà des niveaux moyens de 2019-2023.

En ce qui concerne les mises en place de poussins, elles se redressent pour les canards et les pintades en août 2024 par rapport à l’année précédente, « en perspective des fêtes de fin d’année ».

Coût de production stable sur un mois

Le prix à la production des volailles se maintient en septembre, comparativement au mois précédent (+0,2 %). S’il dépasse le prix moyen des quatre dernières années (+1,1 %), il demeure inférieur au niveau d’août 2023 (–6,8 %), précise Agreste.

Le prix de l’aliment pour volailles diminue, quant à lui, de 5,7 % par rapport au mois d’août 2023.

Les échanges augmentent sur un an

La balance commerciale en viandes de volaille tend à s’améliorer, puisque son déficit extérieur se réduit légèrement : –35,0 milliers de tec (tonnes-équivalent carcasse) en août 2024, contre –37,0 milliers de tec en 2023 à la même date. Plus précisément, les importations progressent de 2 % tandis que les exportations ont gagné 10,6 %.

« Portée par une offre plus importante (+5,9 % des volumes d’abattages), la consommation de viandes de volaille augmente de 6,1 % sur un an, en août 2024. » Le poulet représente près de 80 % de l’ensemble des volumes consommés, suivi par le canard.