En janvier 2024, les abattages français d’agneaux baissent très légèrement sur un an (–0,4 %). Comparativement à la moyenne quinquennale, ils reculent de 8,4 %. C’est ce qu’observe Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note de conjoncture publié le 29 février 2024.
Les cours s’envolent
Dans le même temps, les abattages d’ovins de réforme chutent nettement, de –11,3 % en glissement annuel et de –8,8 % par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années. Bilan, la cotation de l’agneau reste soutenue. Elle atteint en moyenne 8,8 €/kg de carcasse, dépassant de 7,2 % son niveau de l’an dernier et de 23,2 % la moyenne de 2019 à 2024.
Le coût de l’aliment a, quant à lui, poursuivi sa baisse. Il recule de 12,4 % entre décembre 2022 et décembre 2023 mais reste néanmoins au-dessus de la moyenne des cinq dernières années (+15,1 %).
Forte hausse des exportations d’agneaux vivants
Du côté de la consommation de viande ovine en France, elle diminue de 1,9 % en décembre 2023 par rapport à son niveau de l’an passé. En parallèle, « le déficit du commerce extérieur se creuse par rapport à novembre 2023 et atteint 7 337 tonnes-équivalent carcasse », indique Agreste.
Les exportations françaises d’agneaux vivants sont en forte hausse. Elles augmentent de 66,3 % en glissement annuel par rapport au niveau bas de 2022, portées par les échanges avec l’Espagne. À l’inverse, les importations de viande ovine sont en très légère baisse (−0,4 % sur un an).