Production. Au 1er trimestre 2018, avec 456 700 tonnes, la production indigène de volailles de chair est en hausse de 3,1 % par rapport à la même période de 2017. Le poulet reste porteur, en progression de 4,2 %. Mais il n’est pas le seul, puisque la production de dinde connaît sa 2e hausse trimestrielle successive de 8 %, dans un contexte de forte concurrence européenne.

Sur avril, les abattages de volailles augmentent de 8,2 % en tête et de 10,3 % en téc par rapport à avril 2017, en particulier pour les poulets (+ 10 % en téc) et les canards gras. Pour ces derniers, les volumes s’approchent sensiblement des niveaux de 2015, avant les épisodes de grippe aviaire : 10 780 tonnes en avril 2018, contre 11 400 tonnes en avril 2015.

Les mises en place sont également en hausse en mars sur un an, de 4,1 % pour les poulets et de 14,1 % pour les canards. En revanche, après deux mois de hausse, les mises en place de dindonneaux se replient de 11,8 %.

Échanges. En mars, le déficit du commerce extérieur des viandes de volailles reste stable (- 7 140 téc) par rapport à février. Concernant le poulet, ce déficit atteint 11 450 téc.

Les exportations de viandes et préparations de volailles se replient de 2,2 % sur ce même mois par rapport à mars 2017. Cette baisse concerne plus particulièrement la dinde (- 20,4 %), en particulier à destination du Bénin (- 790 téc). Les expéditions de poulet connaissent quant à elles une légère hausse, surtout du fait des achats belges qui doublent, et dans une moindre mesure à la légère progression des achats allemands.

Sur le 1er trimestre, les exportations de viandes et préparations de canard renouent avec les niveaux de 2015, les pertes de débouchés vers l’Asie du Sud-Est étant globalement compensées par l’essor des ventes vers Hong Kong et l’Allemagne.

Quant aux importations, elles augmentent de 4,1 % en mars en glissement annuel. Les provenances, belge et polonaise gagnent respectivement + 20 % et + 15 %.

Prix. En mars, les prix moyens à la production du poulet et de la dinde fléchissent légèrement par rapport à février. Ils sont inférieurs à la moyenne quinquennale de respectivement 5,7 % et 7,2 %.