C’est le volume de viande fraîche et congelée importé par l’Ukraine en 2020. Entre 2014 et 2020, les importations de ce pays ont oscillé entre 1 000 et 3 000 tonnes équivalent carcasse (téc). Elles sont « restées très faibles dans une économie où le taux de pauvreté est un des plus élevés du continent européen », indique l’Idele dans une note de conjoncture publiée en mars. Du côté de la Russie, les importations de viande bovine n’ont cessé de refluer depuis 2014, pour s’établir à 317 000 téc en 2021 (-12 %/2020 et -62 %/2014), ses principaux fournisseurs étant la Biélorussie et le Mercosur. « Les flux de viande bovine de l’UE vers la Russie comme vers l’Ukraine sont à l’étiage », reprend l’Idele. Les réorientations devraient, de fait, restées modestes « d’autant que les disponibilités sont limitées du côté du Mercosur ».