En janvier 2025, la collecte de lait de vache poursuit son retrait amorcé en décembre 2024. Elle diminue de 1,6 % par rapport à janvier 2024, rapporte Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’Infos rapides de mars 2025.
La part du lait bio recule sur un an pour s’établir à 4,6 %, « soit le niveau le plus bas depuis 2020 », alerte Agreste. À l’inverse, la part du lait AOP/IGP progresse et représente 16 % de la collecte laitière française.
Ailleurs en Europe, la collecte progresse en Pologne, en Espagne et très fortement en Irlande (+30 %) en décembre 2024 sur un an glissant. À l’inverse, elle recule en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Italie.
Plus de 500 €/1 000 litres
Le prix à teneurs réelles du lait conventionnel français progresse en moyenne de 7,4 % sur un an en janvier, c’est-à-dire de 35 €/1 000 litres. Il passe la barre des 503 €/1 000 litres. Le prix du lait bio augmente de 2,2 % par rapport à janvier 2024 pour s’établir à 544 €/1 000 litres.
Malgré la baisse de collecte, les fabrications de fromages progressent de 2,8 % par rapport à janvier 2024. Cela s’explique notamment par la hausse des fabrications de fromages frais et de fromages à pâte pressée non cuite. La tendance est à la baisse pour les fabrications de fromages à pâte pressée cuite comme le comté et l’emmental (–8,3 %).
La production de lait conditionné recule (–1,9 %) tandis que celles de yaourts et desserts lactés, ainsi que de crème conditionnée progressent.
Moins de poudres de lait écrémé
Parmi les produits industriels, « les activités de séchage et de conditionnement de poudres de lait sont en net recul », rapporte Agreste. À l’inverse, « les fabrications de caséines et de poudre de babeurre sont orientées à la hausse ».